Envoyé par Vieto
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une relecture de nos vieilles BDs
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Envoyé par Mormiter Voir le messagetiens, c'est toi que j'attendais puisque tu en as fait un alors ça t'as frappé aussi je suppose que tu l'as fait en deux parties ça devait pas être évident quand même"Le moi est haïssable" (Pascal)
"J'emmerde Pascal" (Moi)
Cavanna
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Les figurants dans la BD
C'est comme au ciné pour certains auteurs tout est centré sur le héros et sur l'action, d'autres prennent le temps de peaufiner une multitude de petits détails qui presque sans qu'on remarque pourquoi donnent une ambiance extraordinaire
A tout seigneur...Hergé privilégie Tintin, et le suit presque toujours, quant à l'action elle est très claire, bien centrée, en ligne donc les figurants que rencontre Tintin sont très typés, ils sont simples puisque nous ne les voyons qu'à travers l'oeil du héros
Même si plus tard leur personnalité s'enrichit un peu -très peu en fait- même si on les revoit à l'occasion, car Hergé aimait bien se faire un petit monde, des personnalités comme Oliveira de la Figuiera ou Séraphin Lampion restent assez creuses, et ne servent qu'à amener un gag. Quant au patron du boutre incarné par Henri de Monfreid, il vient du monde réel, comme d'ailleurs Picard-Tournesol au début.
Franquin prenait le temps, surtout au début, de parsemer ses vignettes de têtes extravagantes et très élaborées
Voyez ce dessin de 1946 il a la patte des réalisations de 1976 on dirait du Gaston et observez combien il tranche sur les lignes simples de Fantasio héritées de Jijé
et cette stupéfiante vieille dame qui me fascinait j'ai essayé de la refaire car elle me rappelait mon précepteur une vieille demoiselle aveugle qui avait aussi enseigné à Brigitte Bardot mais ceci est une autre histoire
ensuite sa technique narrative s'est plus rapprochée de celle de Hergé, bien qu'il ait gardé un bon sens de la caricature pour beaucoup de figurants
Mais chez Will je trouve stupéfiant comment en quelques traits il arrive à donner tant d'âme à des simples figurants et combien il prend le temps de leur donner une vie propre et un cadre par exemple dans Passez Muscade un petit négrillon va reconnaître Tif et Tondu, c'est un détail infime de l'histoire mais Will prendra le temps de lui créer tout un monde
mais c'est adorable la tête fâchée de la mère -qui parle anglais- qui touille en tenant son bébé, le petit frère qui joue sagement...c'est absolument gratuit, ça n'apprte rien, mais c'est extraordinaire comme ça fait rêver, comme ça crée une ambiance
autre exemple, Tondu appelle la femme d'un éditeur parisien, une vignette dans toute la série éh bien regardez ça
Neuilly 1958 le chic, la coiffure, la robe, l'énorme bijou exotique, le chien de salon, le bouquet japonais, plus snob tu meurs elle a même un grain de beauté
génial, non
le seul qui ait ce genre de technique narrative, c'est Tillieux ben oui, les grands esprits se rencontrent mais en effet je trouve beaucoup de similitudes: un style très policier, noir, une idée de base assez élaborée mais pas vraiment une intrigue haletante ni une aventure échevelée, les rebondissements sont assez artificiels, de peu d'importance, plutôt de simples déplacements. Par contre l'ambiance, les décors, les figurants, jouent un grand rôle.
En fait c'est une façon de plutôt regarder vivre les héros, là où Hergé, Franquin -et Morris et Jacobs..et presque tous auront tendance à les entraîner dans une aventure bien structurée
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Bon, ça y est, j'ai lu plusieurs histroires de Gil Jourdan :
-La voiture immergée
-Libeullue s'évade
-Popaïne
-les vacances de Crouton
-La poursuite
Ce que j'en pense pour l'instant :
Je n'ai pas tout lu dans l'ordre chronologique mais j'ai été séduit par le style narratif de Tillieux. L'ambiance est géniale et les personnages d'une rondeur irrésistible (éh, oh, on se calme). L'encrage est absolument virtuose (surtout une fois les premiers albums passés) et le rendu d'un dynamisme à tomber par terre. J'adore Libellule et Crouton mais suis moins fan de Jourdan qui manque un peu de charisme et qui semble graphiquement moins abouti que ses camarades Même chose pour queue de Cerise qui pour le coup, me semble même carrément incohérente (ben oui, elle parle 9 langues à 17 ans, ne suit manifestement pas de cours et a la culture générale de Jean Dormesson -o tempora ! o mores ! ???) ).
Je n'avais jamais trop fait gaffe aux Aroutcheff tirées de cette série mais je me rends compte qu'elles ont un charme fou Tant pis (ou tant mieux), de toute façon je n'ai plus de placeDernière modification par Branché, 09 janvier 2009, 10h04.
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Envoyé par Mormiter Voir le messagethe Crow, cétait un petit budget un seul accessoiriste qui préparait le jour mais devait être présent la nuit pendant les tournages, il dormait plus et fonctionnait à la benzédrine
Par économie on a pris une arme non-trafiquée, donc un revolver. Dans une scène on voyait l'arme visant la caméra, donc il fallait remplir le barillet -beaucoup de français font l'erreur de montrer des barillets visiblement vides
Pour ces cas, on fabrique des attrapes: dessertir la balle de la douille, vider la poudre, percuter l'amorce, remettre la balle, aucun danger.
Donc pour la scène l'accessoiriste met ses 6 attrapes dans le barillet.
Seulement voilà: une fois dessertie la balle ne coince plus bien en agitant l'arme une s'est délogée de la douille et s'est coincée dans le canon il a fallu que ce soit juste celle-là des six
En vidant le revolver l'accessoiriste n'a pas soigneusement contrôlé toutes ses attrapes, et n'a pas vu qu'une n'était plus qu'une douille. Première faute
Une semaine après en reprenant l'arme qui cette fois-ci devait tirer à blanc, il n'a pas controlé que le canon était vide: bien sûr ça lui paraissait évident qu'il l'était Hélas non deuxième faute.
Comme je l'ai expliqué plus haut, la déflagration d'une balle à blanc est 10 fois moins puissante qu'une vraie: mais là la vraie balle coincée dans le canon a fait recul, en plus c'était à 3 mètres, donc ça a suffit pour démolir le foie de Brandon au passage puis lui éclater la base de la colonne, du 357 Magnum avec balle plomb-laiton demi-chemisée ça ne pardonne pas deux heures après couic, c'est Vincent Pérez qui a repris le rôle
moralité, quand vous tournez, appellez un mormiter
A l'élément féminin d'objectible qui s'aggrandit chaque jour: je suis bien copain avec Vincent, qui habite en Suisse
Vincent perez a repris le role pour le second opus : la cité des anges, après le décès de brandon lee, les plans où il apparait sont des numérisations de l'acteur
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ça ne me frappe que maintenant
on est tous d'accord monsieur Choc est un des grands fumeurs de la BD
le premier problème, c'est comment fait-il pour insérer son fume-cigarettes par les trous du heaume encore le premier album ça serait envisageable
mais dès le deuxième il a cet improbable bacinet dont j'ai parlé plus haut, impossible de glisser l'embout par là en plus aucun trou ne correspond vraiment à la bouche
mais surtout vous vous imaginez fumer dans un heaume et quand il recrache la fumée alors il est asphyxié et aveugle
Will aurait dû lui dessiner une petite cheminée, en haut à gauche
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On peut imaginer qu'il avait besoin de son casque pour respirer .
Il a été une inspiration pour Georges Lucas
"la difference entre un homme et un enfant: le prix de ses jouets". Malcom Forbes
Je recherche "Attention Tryphon" de Fariboles .
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Envoyé par Mormiter Voir le messageen cherchant le Fanta de Filouchat j'ai repéré ça dans Spirou chez les Pygmées, 1949
"le Gorille du zoo assassiné: le vol serait le motif du crime"
des fois on se demande à quoi il pouvait bien penser
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