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Interview Alban Ficat

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    Interview Alban Ficat – 27/01/2012 – Angoulême
    par Ric33


    J’avais contacté Alban quelques semaines avant le Festival d’Angoulême via Facebook et de suite la réponse a été positive afin de réaliser un interview pour OBJECtible.

    Pour ceux qui ne connaissent pas Alban Ficat, c’est ce jeune talent qui sculpte actuellement pour Fariboles.
    Pour ma part j’ai commencé à connaitre vraiment Alban au travers des statuettes qu’il a réalisé chez Fariboles, comme si tout ce qu’il avait fait avant était passé inaperçu !

    Et c’est vrai que lorsqu’une statuette sort, on retient surtout le nom du fabricant mais on ne pense pas forcément au sculpteur qui est derrière et qui a donné vie à la représentation en 3D de la pièce.
    Pour moi, Johan et Pirlouit, c’était Fariboles, mais pas forcément Alban Ficat.

    J’ai voulu rencontrer ce jeune sculpteur bourré de talent et le faire passer un peu en pleine lumière ; il le mérite.
    Ma rencontre avec Alban a eu lieu à Angoulême cette année, à la terrasse du Chat Noir, haut lieu de rendez vous faribolien pour les poses discussions, poses désaltération et poses visionnage de protos…
    Q- Bonjour Alban ! Que faisais tu avant ? Quel a été ton cursus professionnel ?

    R- Eh bien en fait rien à voir avec la sculpture. J’ai fait une maîtrise de droit, une maîtrise de droit privé exactement et c’est pendant que j’étais en licence que j’ai envoyé à Casterman une photo d’une statuette que j’avais faite de Tardi, de la momie d’Adèle.
    Casterman a cru que c’était un projet professionnel alors que moi je voulais juste qu’ils envoient les photos à Tardi et obtenir peut-être une dédicace en retour, un dessin.
    Et en fait il y a eu un mic-mac qui a fait qu’ils ont cru que c’était un projet professionnel, et ils m’ont dit « OK, Tardi est Ok pour faire la statuette, combien voulez vous faire d’exemplaires ? ».

    Moi, en grande panique, je rappelle Casterman en leur disant que j’étais en licence de droit, que je n’avais pas du tout prévu ça à la base et Sophie Lévy qui était responsable des produits dérivés chez Casterman à Bruxelles a été adorable avec moi et m’a dit : « Ecoutez ! Je mets votre dossier sous le coude, montez votre structure, prenez le temps de monter votre projet et dès que c’est prêt vous me passez un coup de fil et on s’occupe de ça. »


    Q- Comment as-tu appris à sculpter ?

    R- Je fais de la pate à modeler depuis que je suis tout petit. J’ai toujours aimé ça ; j’ai toujours aimé la play-doh.
    Je me faisais des statues comme ça pour m’amuser, car je trouvais les statues en général très chères et elles ne représentaient pas forcément les persos que j’aimais avoir en 3D. Donc Je m’amusais à en faire pour moi.


    Q- Comment as-tu rencontré Pascal et comment as-tu intégré l’équipe Fariboles ?

    R- Alors ça c’était après le Brindavoine de Tardi que j’avais sorti avec ma structure « Mystery Models » et avec Like an Angel qui s’était occupé de la fabrication ; j’avais absolument envie de faire un Corto et j’avais contacté les ayants droits de Corto plus ou moins châpeauté par Sophie Lévy de Casterman ( ça m’a un petit peu aidé ) qui m’ont donné carte blanche et j’ai donc sculpté un Corto et lorsque le Corto a été approuvé, je suis allé voir LAA en leur disant « est-ce que ça vous branche de le produire ? », et là LAA m’a dit qu’ils seraient bloqués à 200 exemplaires et moi je voulais en sortir un peu plus ; je voulais en sortir 300 exemplaires pour diminuer les coûts de fabrication et arriver à avoir un produit un peu moins cher à l’arrivée et là LAA m’a dit : « Non ! on ne peut pas assurer au-delà de 200 ex, désolé, ça va être compliqué ».
    A partir de là j’ai envoyé un mail à Pascal sans trop y croire en lui disant : « Voilà j’ai un Corto approuvé, je cherche un fabricant pour le produire, est-ce que ça peut vous intéresser ? » Et là Pascal m’a dit : « Eh bien, il faut qu’on en discute sérieusement, viens me voir à Rouen, viens me monter le projet » et à l’issue de cette rencontre, Pascal allait produire le Corto sous le label Fariboles et l’aventure était lancée.


    Q- Travailles-tu chez Fariboles à temps complet ou fais-tu autre chose à côté ?

    R- Mon activité de sculpture pour Fariboles occupe actuellement environ la moitié de mon temps. Cela me laisse donc la possibilité de faire d'autres choses à côté, je dessine beaucoup (on est en train d'écrire une bd avec un ami) et ma soeur et moi on aide mon frère Romain qui est réalisateur de courts-métrages.



    Q- Quid de ta structure Mystery Models ? et de tes études de droit ?

    R- J'ai arrêté mes études de droit après ma maîtrise, je montais déjà Mystery Models quand j'étais en licence pour sortir La Momie d'Adèle Blanc-Sec, qui est finalement devenue Brindavoine. Brindavoine est sorti après ma maîtrise, c'est donc pour gérer sa commercialisation et préparer de nouveaux prototypes (Corto) que j'ai arrêté le droit. Mais mes études ne m'ont pas servi à rien, elles m'ont aidé à monter mon entreprise et comme je m'étais spécialisé dans la protection intellectuelle, cela m'a familiarisé avec les concepts d'ayant-droits, de licence, tout un tas de notions extrêmement liées à notre activité de sculpture para-bd.

    Aujourd'hui Mystery Models n'existe plus, le dernier projet qu'elle aura fait naître fut Pinocchio, dont je suis très fier car la statuette m'avait permis de rencontrer Winshluss et qu'elle m'a fait connaitre les Requins Marteaux, qui sont des gens extraordinaires: passionnés et curieux comme il est très rare d'en rencontrer. D'ailleurs si vous n'avez pas lu "Pinocchio" courrez l'achetez c'est un bijou, il y a aussi récemment chez eux les "Melons de la colère" de Bastien Vivès qui m'a bouleversé. Le sujet est dur, c'est violent et ça m'a retourné comme une crêpe. Ça m'a rappelé la puissance que peut avoir ce fantastique medium qu'est la bande dessinée.


    Pinocchio de Winshluss

    Q- Quelle a été la première statuette que tu as réalisée ?

    R- C’est un personnage de Hellboy tiré de la BD de Mignola, un des partenaires de Hellboy qui s’appellait Clark. Et j’en ai fait quelques autres par la suite.

    Q- Tu avais quel âge, là ?

    R - J’avais 20-21 ans.

    Q- Et la première statuette Fariboles ?

    R- Corto


    Personnage de Sherlock Holmes (Alban avait 20 ans)

    Q- Quelle est la statuette Fariboles que tu préfères et pourquoi ?

    R- Je pense que je resterai marqué à vie par le Rige.
    J’étais en seconde ou en première au lycée et c’est la première statuette que j’ai vue dans une librairie à côté du lycée. Je suis tombé en arrêt devant une statuette qui était derriere le comptoir. C’était une statuette du Rige.
    J’avais l’impression qu’on était rentré dans un nouveau monde, un nouvel univers d’objet. C’était très loin de ce qui se faisait habituellement comme le style Leblon ou Démons et Merveilles.
    J’avais vraiment l’impression de voir un objet précieux, asser cher d’ailleurs, dans les 1000 F - 1200 F, si je me souviens bien. Vraiment un objet magnifique.

    Q- Comment se passe le travail avec Pascal ?

    R- En fait on travaille chacun un peu dans notre coin. Tous les deux, on communique beaucoup par mails.
    Je lui envoie des photos régulièrement, si c’est pas tous les soirs, c’est un soir sur deux et on fait régulièrement des bilans de ce qui va bien ou pas ; ça nous permet de gagner beaucoup de temps.
    Comme Pascal a un œil très objectif et voit tout de suite ce qui ne va pas, les défauts, et du coup cela nous permet d’avancer rapidement et moi ça m’évite de tatonner des jours et des jours sur une attitude, une position.

    Q- Vous ne vous voyez jamais en direct ?

    R- Toujours par photo et après je lui montre la plastiline, la première ébauche que j’amène à Rouen ou à Paris car on ne peut pas l’envoyer.
    Et là on dîne tous les deux autour d’un bon plat, la plastiline entre nous deux et souvent il sort sa petite spatule et fait les dernieres petites retouches qui manquent.

    Q- Quelles BD lis-tu ?

    R- Je suis très fan de Bd de manière générale ; j’aime un peu tout mais je suis un gros lecteur de Comics, de BD Franco Belges.
    Actuellement dans ce qui sort, je regarde plus du côté des indépendants ; j’ai bien sûr tous les vieux albums et classiques de la BD Franco-Belge (Peyo, Morris, Franquin) mais si je dois acheter une BD en ce moment, je lorgne du côté des Comics ou vers du Blutch par exemple. C’est un gars, dès qu'il fait un truc, je vais systématiquement regarder. Boulet aussi, j’aime beaucoup ce qu’il fait.
    Q- Si tu devais choisir un personnage de BD à sculpter, lequel choisirais-tu ?

    R- Heu ! je vais répondre un truc que je vais certainement regretter d’avoir dit, car ça se trouve dans deux heures je dirai comment ça se fait que je n’ai pas pensé à lui, mais peut-être un Hellboy, très Mignola, avec un rendu Fariboles, je serais curieux de voir ce que cela peut donner.

    Q- Est-ce que c’est toi qui a sculpté Grossbouff ?

    R – Oui

    Q- Est-ce que tu peux nous en parler, est-ce que tu connais le parcours de la statuette par rapport au prix énorme qu’il a pu atteindre sur certains sites aux enchères ?

    R- Alors ça c’est les arcanes de la commercialisation d’un objet et pour rassurer un peu tous les collectionneurs, on n'est responsable de rien dans cette sombre affaire.
    Pascal et moi, nous sommes tous les deux des passionnés de notre boulot, on adore ce qu’on fait et quand un type vient nous voir en nous disant qu’il a envie de faire Grossbouff, « est-ce que ça vous branche ? », nous on est super content car ce n’est pas un personnage que l’on aurait pu sortir forcément à 500 exemplaires ou en tous cas qui pourrait nous faire peur. On va pas se dire, on va monopoliser tout l’atelier, tout une prototypisation sur un personnage comme ça parce qu’il y a peut être d’autres trucs plus intéressants à faire ou un peu plus « commerciaux », on va dire, un peu plus vendeur et là quand il y a des gens qui viennent nous voir et nous disent : voilà on aimerait sortir ça, on a tendance à dire : bien sûr, c’est super ! c’est une bonne idée ; si ça ne sortait pas comme ça, ça ne sortirait pas du tout ; donc Pascal se met d’accord avec la personne sur un prix.
    Voilà, mettons on vend la statuette 250 €, la personne est censée doubler par dessus. Du coup il va la faire à 500 €.
    Si après il ne respecte pas ses engagements, nous on n'est pas tenu d’imposer un prix.
    Voilà, ce qu'il s’est passé je pense, c’est que le gars a eu énormément de pré-commandes ; il s’est dit « houlà ça va être génial, je vais toutes les vendre en une semaine » et donc il a vendu un peu plus cher que ce qui était prévu.
    (Je laisse souffler un peu Alban, pour une gorgée de Coca )
    Q- Connais-tu OBJECtible ? Vas-tu y lire quelques sujets ?

    R- Oui, j’y vais régulièrement, ne serait ce que pour voir ce qui se fait dans le monde de la para-BD de manière générale et je suis curieux de voir aussi ce que les gens font de manière amateur.

    Q- Quel est ton pseudo sur OBJECtible ?

    R- ******
    En fait je poste rarement de messages et je ne me connecte que pour lire « l’univers d’Hergé » car je ne sais jamais ce que fait Pascal au niveau des pièces Tintin et ça me permet de voir un peu ce qui se dit là-dessus.

    Q- As-tu des projets en cours avec Fariboles ?

    R- Oui, bien sûr !

    Q- Tu peux nous en parler ?

    R- Là, je vais peut-être laisser décider le patron (petit rire). Il va arriver dans quelques minutes ; on en saura peut-être un peu plus tout-à-l’heure.

    En fait Pascal nous montrera Vertignasse et le proto de Ma Dalton mais pas de commentaires sur les futures pièces.
    Enfin si : La prochaine pièce OBJECtible !!!!

    Q- As-tu une anecdote à nous raconter sur Angoulême que ce soit en tant que visiteur ou sculpteur ?

    R – (après une longue réflexion)
    Un truc marrant, il y a plus de dix ans, j’étais venu ici avec mes cousins et mon petit frère et je sculptais comme ça pour mon plaisir quelques personnages. J’avais fait un Marvin de Donjon que j’étais allé montrer à Tronhdeim qui était en dédicace et je me souviens que j’attendais de manière frénétique dans la queue d’arriver jusqu’à lui et de lui montrer la statuette et je sais pas trop ce que j’espérais à ce moment là et je lui montre donc le Marvin que j’avais fait ; il le prend, le regarde et dit « Il est sympa », me regarde et dit : « T’as envie d’en faire ton métier ? ». Et là moi je tombe un petit peu des nues, parce que je venais de m’inscrire en droit, que je n’avais aucune idée de ce que pouvait donner ce boulot, si on pouvait en vivre, en faire son métier et voilà de manière un peu prophétique, il avait vu mon futur.

    Q- Je reviens un peu sur la sculpture ; tu as pris des cours ou c’est quelque chose d’inné chez toi ? Parce que lorsqu’on voit ce que tu as fais avec les personnages de Peyo, tout le monde est unanime pour trouver que tu as énormément de talent, que c’est vraiment très réaliste ; on a l’impression de retrouver le perso de la BD et on se demande comment quelqu’un qui ne sort pas des Beaux Arts ou d’une école de sculpture a pu faire ça ; alors c’est vraiment un don ?

    R- Franchement, je ne sais pas trop car les personnages de Peyo, d’un point de vue technique, ce ne sont pas forcément les plus réussis je trouve. Cela peut paraitre peut-être présomptueux de dire quelque chose de pareil mais il est possible qu’il y ait mon amour de l’univers de Peyo qui passe dans ces statuettes-là. J’adore les Johan et Pirlouit depuis que je suis tout petit ; je garde des souvenirs vraiment émus de moi petit avec mon frère et ma sœur à lire des Johan et Pirlouit et je crois que je les aime vraiment vraiment ces personnages, et du coup c’est peut-être ça qui fait la différence. Vraiment j’y mets énormément d’amour.





    Et par exemple le Lucky Luke je le trouve d’un point de vue technique beaucoup plus fin, beaucoup plus précis, beaucoup plus juste. C’est une des statuettes qui m’a donné du fil à retordre mais c’est une de celles dont je suis le plus content. Mais celles de Peyo, c’est celle dans lesquelles je mets le plus d’amour.


    Q- Quand vous recevez une commande d’une statuette chez Fariboles, c’est Pascal qui te dit : Bon eh bien c’est toi Alban qui va la faire ou vous en discutez ? Comment vous vous répartissez les rôles ?

    R – En fait ça fonctionne un peu à l’envie. Le problème ne s’est jamais trop posé. Franquin par exemple c’est toujours Pascal qui s’en occupe.
    Pascal adore Franquin, c’est son truc, il s’éclate trop à les faire. Naturellement le problème ne se pose pas quand Pascal a envie de faire une pièce de Franquin et c’est un peu la même chose pour moi avec Peyo. Pascal me voit tellement content quand il me voit faire des pièces de Peyo que il ne se propose pas à ma place.
    Par contre, pour Le Petit Spirou, j’ai fait Mr Mégot, il a fait Vertignasse, c’est vraiment quelque chose qui fonctionne à l’envie.




    Q- Est-ce que le "métier" de sculpteur répond à tes attentes en terme de réussite professionnelle ? Je veux dire par là, est-ce qu'en 2012 on gagne correctement sa vie en étant sculpteur de figurines BD ?

    R- Je ne sais pas combien sont payés les sculpteurs chez les autres fabricants, je ne peux donc répondre à cette question que de mon point de vue, mais en ce qui me concerne, oui, je gagne correctement ma vie, et tant qu'il y aura des collectionneurs passionnés ça devrait continuer.
    Je profite de cette occasion pour tous les remercier sincèrement, car c'est grâce à eux que je suis là aujourd'hui (bon bien sûr il y a aussi Pascal, mais je pense qu'il sait à quel point je le remercie de me faire confiance à chaque nouveau projet qu'il me propose...).

    Quelques photos inédites, notamment un rassemblement de ses essais pour le fameuse mèche de Pirlouit, avant que Pascal ne trouve finalement la solution... dans le train pour Bruxelles !



    Q- Sans indiscrétion, quel âge as-tu ?

    R- Pas de problème, j'ai pile trente ans, je les ai eus en décembre dernier.

    Q- Accepterais-tu de venir à la rencontre OBJECtible en 2013 à Bruxelles pour y fêter les 10 ans du site et dédicacer éventuellement la pièce commémorative ?

    Bien sûr, avec plaisir même !

    Merci à Alban pour cet interview, pour sa gentillesse et sa disponibilité.
    Et fais nous encore rêver avec de belles statuettes.
    Dernière modification par Chris, 25 février 2012, 14h08.

    "la difference entre un homme et un enfant: le prix de ses jouets". Malcom Forbes

    Je recherche "Attention Tryphon" de Fariboles .

  • #2
    Chouette interview...j'ai vraiment apprécié .

    Commentaire


    • #3
      tres instructif et interessant...merci ric et alban
      Le collectionneur est un créateur essayant de bâtir un tout coherent et par là capable de faire oeuvre originale...

      je recherche: la statuette de Jean-Claude tergal, le village asterix pixi version luxe, la galere pirate pixi et pelisse polychrome attakus




      spéchaule dedicace to angie, adal, filou, riri, schumix, vieto, faron, largo et spirouuu...

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      • #4
        Merci pour ce moment de lecture
        FARS Forever !

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        • #5
          Merci à vous deux pour ce bon moment

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          • #6
            Très sympa ! On y apprend plein de choses interessantes et Alban est vraiment un sculpteur pétri de talent . Bravo !

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            • #7

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              • #8
                Envoyé par raiarox Voir le message

                On n'arrête pas de jouer parce qu'on vieillit.
                On vieillit parce qu'on arrête de jouer.

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                • #9
                  Sympa et instructif !

                  Mais , quelle est donc la prochaine Fariboles ???
                  sigpic







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                  • #10
                    Quel Talan cet Albent

                    Merci à Ric 33 de nous faire découvrir ce prodige du couteau à plastiline.
                    Dernière modification par speculose, 18 février 2012, 22h14.

                    Commentaire


                    • #11
                      Ca nous manquait les interviews.
                      Merci à vous deux

                      Commentaire


                      • #12
                        Très sympa !
                        sigpic

                        Commentaire


                        • #13
                          Merci pour cette interviewbien sympa !
                          "Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles"

                          Oscar Wilde

                          Commentaire


                          • #14
                            interview très intéressant.
                            ma collection :
                            http://unautre-monde.e-monsite.com/accueil.html
                            ma boutique :
                            www.unautre-monde.com

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                            • #15
                              Ce que je trouve intéressant ce sont les références BD citées par Alban... Winshchluss (si quelqu'un est vendeur de Pinocchio...), Blutch, Tardi...
                              A propos de Tardi, je trouve d'ailleurs qu'il y aurait matière à réaliser beaucoup de personnages très intéressants après Adèle et Burma de Pascal Rodier, et le Brindavoine d'Alban Ficat.

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